Les serments de fidélité au Maréchal Pétain
Chef de l’Etat Français du 10/07/40 au 20/08/44
Par l’acte constitutionnel n°007 du 27 janvier 1941
Obligation pour les secrétaires d’Etat
les hauts Fonctionnaires,
les hauts Dignitaires
Par l’acte constitutionnel n°008 et 009 du 14 avril 1941
Obligation pour les Militaires
les magistrats
Par l’acte constitutionnel n°010 du 04 octobre 1941
Obligation étendue aux fonctionnaires de tout grade, ainsi qu’au
personnel de direction des services publics concédés
NB/ seuls 1 Magistrat Mr Didier et 1 conseiller d’Etat Mr Blondeau
refuseront de prêter serment,ils seront révoqués puis internés
Serment imposé aux militaires :
« Je jure fidélité à la personne du Chef de l’Etat promettant de lui obéir en tout ce qu’il commandera pour le bien du service et le succès des armes de la France »
Ce serment pèsera lors du débarquement allié en AFN de novembre 1942.La hiérarchie militaire restera fidèle à l’esprit de cet engagement d’honneur en se mettant aux ordres de Darlan , puis Giraud.
Les généraux Juin et de Lattre de Tassigny futurs Maréchaux, étaient du nombre.
A retenir les magistrats de la Haute Cour de 1945 avaient prêtés ce serment, (procès Pétain, Laval), ainsi que tous les dignitaires de l’Etat Français, Laval ne manquera pas de le souligner lors de son procès, ainsi que les intrigues pour certains d’être retenus pour participer au procès de Riom !
nb/ René Gillouin rapporte que suite à une demande de modification du serment du pasteur Marc Boegner le 22 septembre 1941, le Maréchal découvrit que le texte de prestation de serment avait été fabriqué en son cabinet, sans consultation,ni information préalable du Garde des Sceaux.
Qu’il avait signé « les yeux fermés »comme s’il se fut agi d’une affaire courante, insignifiante, et qu’il n’avait pas été avisé des difficultés d’ordre moral que ce serment pouvait soulever
Qu’il comportait un engagement de fidélité à sa personne, ce qui le fit bondir, rapporte Gillouin.
Des instructions furent données qui ôtaient au serment tout caractère d’engagement à une personne, en limitaient l’exigence aux fonctionnaires d’autorité et en exemptaient les fonctionnaires de gestion. Ces consignes furent ignorées par bien des administrations (armée,magistrature etc…..)