Elément majeur de la propagande du régime / Hymne en l’honneur du Maréchal PETAIN
Très populaire, toute la France entonnera, le refrain, encore dans la mémoire des contemporains de l’époque, à comparer à l’Internationale depuis 1936.
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REFRAIN
Maréchal nous voilà !
Devant toi le sauveur de la France
Nous juron, nous, tes gars
De servir et de suivre tes pas
Maréchal nous voilà !
Tu nous as redonné l’espérance
La patrie renaître !
Maréchal, Maréchal , nous voilà !
Tu as lutté sans cesse
Pour le salut commun
On parle avec tendresse
Du héros de Verdun
En nous donnant ta vie
Ton génie et ta foi !
Tu sauves la Patrie
Une seconde fois
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TEXTE
Une flamme sacrée
Monte du sol natal
Et la France enivrée
Te salue MARECHAL !
Tous les enfants qui t’aiment
Et vénèrent tes ans
A ton appel suprême
Ont répondu, Présent
(refrain)
Quand ta voix nous répète
Afin de nous unir
Français levons la tête,
Regardons l’avenir !
Nous, brandissant la toile
Du drapeau immortel,
Dans l’or des étoiles,
Nous voyons luire un ciel
(refrain)
La guerre est inhumaine
Quel triste épouvantail !
N’écoutons plus la haine
Exaltons le travail
Et gardons confiance
Dans un nouveau destin
Car Pétain c’est la France,
La France c’est Pétain !
(refrain)
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Edité par les éditions musicales du Ver Luisant en 1941
Paroles de André MONTAGARD (1888/1963)
Musique de André MONTAGARD et Charles COURTIOUX
Tint une place prépondérante dans les manifestations officielles tant en zone libre où elle suivait la Marseillaise, qu’en zone occupée où elle était vraiment l’hymne du régime, la MARSEILLAISE y étant interdite par l’occupant, ainsi que dans tout l’Empire
« MARECHAL NOUS VOILA ! »
était chanté dans les écoles tous les matins, lors de la levée des couleurs, ainsi que dans les chantiers de jeunesse et dans les stalags et oflags de prisonniers de guerre en Allemagne.
Diffusé quotidiennement sur les Ondes
Interprétée par les plus grandes voix, en particulier André Dassary et Andrex accompagné par l’orchestre de Ray Ventura.
Nb /il n’y eu jamais rien de comparable en l’honneur du général De Gaulle pendant et après la guerre.
il y eu une parodie intitulée : « Général, nous voilà ! » de Julien Clément , peu utilisée, donc peu connue.