13 AOUT 44 – 20 AOUT 44- L’ultime choix du Maréchal
Faits peu connus, et peu cités par les historiens :
Le Maréchal étudia 3 options pour s’échapper de Vichy, proposées par divers membres de son entourage, tour à tour il opta pour les 3, mais son choix définitif fut :
-1/ la solution allemande du pseudo-enlèvement le 20 août au petit matin direction Belfort, scénario mis au point le 19 en fin de soierée
-2/ il avait écarté la solution du passage en force vers le château de Boussac dans la Creuse au nord ouest de Vichy –environ 100km-Avec les 2000 hommes de sa garde commandée par le général Barré avec contact général Eisenhower près de Blois .Ce qui assurait la continuité du pouvoir. Cette solution avait toute chance de réussite
-3/ il avait aussi écarté la solution du Maquis d’Auvergne- commandement Henry Ingrand- enlèvement du Maréchal direction le couvent de Noirétable aux confins de l’Allier et de La Loire par la Montagne Bourbonnaise au sud-est de Vichy. Les contacts avec les responsables du maquis se prolongèrent jusqu’à 04H00 du matin le 20 août !
Ref /La Résistance en Auvergne-Limousin-Berry présentée par le colonel Rémy, Edition Famot 1975, page 210 à 219 « négociations du maréchal Pétain avec les maquis d’Auvergne »auteurs Jules Lévy et Francis Cordet.
Le Dr Ménétrel dit au Mal « Les maquisards vont vous tuer…. »
L’Etat Major gaulliste d’Alger (Soustelle/ et Emmanuel d’Astier de la Vigerie) n’étaient pas favorables : Il ne pouvait-être question de négocier en acceptant la légitimité du Maréchal Pétain et encore moins de faire introniser De Gaulle par le Maréchal. Les contacts traînèrent, Ingrand demandant des ordres, malgré tout on opta pour l’enlèvement se réservant d’annihiler toute intiative de Pétain. Celui-ci, comme à son habitude, ne donna pas suite.
Notons que : Cecil Saint Laurent participa à ses transactions sous son nom de guerre « Laurent Cély »
Le Maréchal reçut à sa table l’émissaire des Maquis le 13 août : le commandant Lassauzet assis à la droite du Maréchal durée du repas 1 heure et demie, prolongé d’un entretien privé,il avait ainsi fait à loisir connaissance avec l’officier qui devait procéder à son «enlèvement »…