Les 1502 jours du chef de l'Etat français

Quelques chiffres qui illustrent la part de la production française expédiée en Allemagne :
Chiffres et études extraits du livre de Jean-Paul Cointet édité par Perrin en 2014
1942 1943 1944
Automobiles : 68% 60% 77%
Construction électrique : 52% 45% 33%
Caoutchouc : 55% 60% 65%
Ciment/Chaux : 48% 73% 76%
Constructions Aéronautiques : 57% 100% 100%
Un accord du 28/7/41 pour l’aviation précise que pour 5 avions livrés à l’Allemagne,la France
en recevrait UN. EN 41/42 l’Allemagne a reçu 2275 avions et 5675 moteurs,la France
1100 avions et 2495 moteurs
Les arsenaux Marine de la côte atlantique assurent la maintenance
des bâtiments de guerre et sous-marins allemands
Jusqu’en 1942 la France livra : 5 millions de tonne d’acier et d’acier
235 000 tonnes de cuivre
200 000 tonnes de bauxite
3 000 locomotives, 150 000 wagons
16 843 machines-outils
108 900 véhicules automobiles
45% du cuir,et 55% de l’aluminium
(source rapport d’Abetz du 2 avril 1942)
-En 1941-3 000 000 millions de travailleurs travaillent pour l’économie de guerre allemande,il y a moins de 200 000 chômeurs en France, alors qu’il étaient 1,5 million à l’été 40 !A la fin de la guerre 15 000 entreprises exécutent des commandes allemandes
Les acheteurs allemands règlent en Marks dans le cadre clearing, les vendeurs français reçoivent leur paiement en francs via les frais d’occupation acquittés par l’Etat Français
Le 10 avril1942 le Dr Michel responsables des services économiques allemands en France fait paraitre sur le journal économique « Berliner Börsen Zeitung ». »un article intitulé : « L’orientation de l’Economie en France »L’économie française est entrée dans la voie d’une économie dirigée sous l’initiative allemande, en rupture avec la tradition française. Toutes ces mesures ont pour résultat une concentration de l’industrie française sur la production de produits indispensables à la guerre etc……
Extraits du livre de Paul Cointet chez Perrin en 2014 « Hitler et la France »
Conclusion/Elément de réflexion :Plus ou moins volontaire la coopération économique France/Allemagne était très au point dès le début de l’occupation