Le Maréchal a 84 ans et 250 jours.
Faits importants du jour
-Présentation des vœux aux Français :
Français , l’année 1941 doit être celle du relèvement de la France.
Nous aurons faim, bonne année quand même…la France Nouvelle ne connaître ni partis, ni classes….parle aussi de son exil partiel à Vichy et de sa semi-liberté.
-Important pour les architectes : Création de l’Ordre des Architectes
11H00-Dupuy chargé d’affaires du Canada
remet au Mal réponses de Churchill et du
roi George VI (messages A et B)
Pétain les lit puis les brûle en présence de
Chevalier et Flandin, on en connaîtra
jamais le contenu exact, le soir il dira à
Chevalier :« vous serez ma mémoire »
16H00-Matthews chargé d’affaires U S
nb/ nombre de données du 10 juillet 40 au
31 décembre 40 ont été repérées dans le
livre de Paul Baudouin 9 mois au gouver-
nement, éd .la table ronde 1948- tableau de
bord tenu au jour le jour- ministre des
affaires étrangères en contact quotidien
avec le Maréchal
1940-Premier couac sérieux avec l’occupant avec l’éviction Laval du 13 décembre, très mal gérée par le Maréchal et ses proches. La méfiance totale préside à présent aux relations franco-allemandes. Elle sera permanente jusqu’au 20 août 1944.
A retenir le rôle de Abetz, créature lancée par Laval et de Brinon, Hitler n’en fit l’ambassadeur près du gouvernement français que le 5 août 40. Ancien conseiller d’ambassade du Reich à Paris avant 39, fut nommé en juillet 40, délégué du ministère des affaires étrangères auprès du commandement d’occupation militaire en France
le 10 juillet Laval ne connaissait aucun responsable allemand, il entendait négocier avec les dirigeants nazis sans les relais de la commission d’armistice de Wiesbaden et du commandement militaire de Paris. D’où contact à sa demande avec cet Abetz via trois journalistes : Luchaire, Fontenoy, de Brinon qui le connaissaient avant 39.
Première rencontre le 19 juillet40, Laval lance l’idée de la collaboration. Abetz sera dès ce jour là, conquis par Laval.
Ils montèrent les entretiens de Montoire.
Les deux hommes se comprirent, restèrent proches jusqu’au départ de Laval et Abetz de Paris le 17/08/44.Il travailla en confiance avec le sinistre De Brinon, et Benoist- Mechin , ces trois là, s’illusionnant sur leur influence tant vis à vis de Berlin que de Vichy.
C’est Laval qui lança la carrière d’Abetz. Mais le rôle d’Abetz de 40 à 44 fut de toute première importance dans les relations Vichy/Berlin ce bavarois, ancien professeur de dessin (ce qui explique peut-être son goût pour les tableaux des collections de familles juives, qu’il pilla allègrement à titre personnel, tout comme Goering) très intelligent, francophile et francophone marié à une française, était un bon National- Socialiste, membre du parti depuis 1937, soucieux avant tout de ne pas déplaire à Hitler et plus encore à Ribbentrop son supérieur hiérarchique et farouchement anti-français !