Le Maréchal a 88 ans et 81 jours.
Faits importants du jour
Le Maréchal conscient de ce qu’il l’attend.
J’ai confiance dans le jugement de l’Histoire !
Pour le 14 juillet :
10h00- Le Maréchal et son épouse, Longueau, Ménétrel, Tracou à l’église St Louis de Vichy
La musique de la garde dans les parcs, sous les fenêtre du Maréchal interprète : La Madelon, Sambre-et-Meuse, Vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine.
Les Allemands ont interdit toute manifestation au monument aux morts d’où présence du Maréchal à un office spécial en l’église St Louis.
L’après-midi sur la terrasse du château de Lonzat, à l’ombre d’un grand orme qui en est le seul ornement, il confie à Jean Tracou : Il est regrettable que de Gaulle soit insuffisant, nous avons au fond les mêmes idées. Il joue dangereusement avec les sentiments des Français. Je pense que les Français plus tard reconnaîtront que j’ai pu rendre quelques services. Nous sommes arrivés à la passe finale. On nous emprisonnera, on voudra nous déshonorer, j’ai confiance dans le jugement de l’Histoire.
Prenant à part Jean Tracou : Renthe-Fink vous déteste, je ne peux plus vous conserver près de moi, sans vous mettre en danger. Restez près de Vichy, je viendrai de temps en temps dîner avec vous. Même le général Von Neubronn par peur des réactions de la Gestapo avait averti Tracou qu’il ne pouvait plus s’entretenir avec lui.
(ref : Jean Tracou, Le Maréchal aux liens, ed André Bonne, 1948, page 351)