Le Maréchal a 84 ans et 183 jours.
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Faits importants du jour
Courrier émouvant et important sur le fond, du Roi d’Angleterre George VI au Maréchal Pétain.
-il reconnaît le caractère inéluctable de l’armistice, réaffirme sa solidarité avec la France, reprend l’engagement de Churchill du 13 juin à Tours, concernant le rétablissement de la France dans son indépendance et sa grandeur.
(il s’en est passé des choses dans la région de Tours !Churchill-puis Hitler et Pétain, avec des engagements de première importance )
C’est Laval le 2 novembre qui rédigera la réponse, le Maréchal la trouvera courte et sèche,
Laval ne changera rien « ce qui est écrit est écrit ». Mais surtout il avait au préalable informé son nouvel ami Abetz.
Ce même 25 octobre :
message ferme au cas où la Flotte serait utilisée contre l’Angleterre, du président Roosevelt au Maréchal.
Réponse dans le même style de Laval le 1er novembre
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10H00-visite à Mairie de Tours, reçu par le maire Fernand Morin
11H00-rencontre de l’évêque de Tours Mgr Gaillard -à l’évêché
12H00-visite d’un camp de 6000 prisonniers près d’Amboise en partance pour l’Allemagne .Le Mal déçu, il y a là de nombreux annamites qui ne comprennent pas le français !
13H00-déjeuner au château d’Azay le Ferron , chez Georges Hersent.
16H00-visite rapide de Châteauroux, Mairie et monument aux morts.
Dans voiture vers Vichy se confie à Du Moulin.Collaboration économique possible dans le but d’aboutir à une détente psychologique. Hitler a parlé d’un nouvel ordre européen.
19H45-tous les ministres accueillent le Maréchal dans le hall de l’Hôtel du Parc à Vichy
20H00- A la maréchale : Hitler ? aucune impression.
Après dîner il rédige des notes, qu’il montrera plus tard à Bouthillier
3 points :
1-continuation réarmement pour défense de l’Empire
2- amélioration du modus-vivendi entre occupant et occupé, aucune collaboration militaire
3-pas de fixation de statut franco-allemand avant fin de la guerre
Schmidt conclua : …nous n’avons pu enregistrer le moindre progrès à Montoire, grâce à la prudence et à la réserve de Pétain et Laval. Hitler désirait une coopération militaire contre l’Angleterre, ainsi que la mise au point d’une collaboration active franco-allemande, Pétain se borna à demander l’amélioration du sort des prisonniers, du ravitaillement, des communications en les deux zones, et la suppression de la ligne de démarcation.
-pour ces journées des 24 et 25-voir Pierre Laval de Alfred Mallet édition Amiot-Dumont 1954, tome 1