Le maréchal a 87 ans et 334 jours
Faits importants du jour
Enterrement de Jacques Péricard héros de 14/18,célèbre écrivain sur le conflit 14/18,et surtout sur Verdun
-confidences du Maréchal à Louis Dominique Girard sur des propos d’ Hitler à Montoire
11H00-avec Laval, à la levée du corps à l’hôpital militaire de Vichy (ce plus ancien hôpital thermal militaire fut transformé en centre commercial début 2000) de son ami Jacques Péricard
vice président de la Légion, héros de 14/18, célèbre auteur de »Debout les Morts » et de « Verdun 14/18 »
Victime d’un mitraillage accidentel d’une patrouille allemande, la nuit du 20/21 entre Gannat et Vichy
Le Maréchal exprime sa sympathie à la Veuve et ses 10 enfants.
L’un d’eux Claude Péricard devint un journaliste célèbre de la télé, dans les années 60/80, puis maire de St Germain- en- Laye et Président du groupe RPR à l’assemblée nationale
11H30-confidences du Maréchal à Louis Dominique Girard au sujet de MONTOIRE :
« Hitler m’a dit qu’il avait gagné la guerre que la France lui avait déclarée.
Il allait achever son œuvre en écrasant l’Angleterre,qui lui avait aussi déclaré la guerre. Il m’a dit que la victoire de la Wehrmacht ne faisait aucun doute. Il ne
pardonnait pas à l’Angleterre d’avoir voulu la guerre,et d’avoir refusé ses offres de paix .Hitler lui a dit qu’il ferait à l’Angleterre une paix extrêmement dure Mais si la France reste fidèle à l’amitié britannique, elle subira une paix non moins draconienne.
Il témoignait de bonnes dispositions à l’égard de la France surtout si elle acceptait de sacrifier ses sympathies encore trop visibles pour les anglais.
Paris l’avait séduit. Il appréciait les qualités militaires, artisanales et paysannes de notre peuple, qu’il avait personnellement connu comme combattant sur le front , et qu’il offrait en exemple au peuple allemand, dans les stalags et les Kommandos de travail. Il m’a dit aussi
Qu’il était désireux de manifester sa bonne volonté, si elle trouvait un écho dans l’opinion française .Enfin, il serait disposé dans le cas d’un accord sur un principe de collaboration, à offrir à la France toutes les chances de se relever ,par une paix qui ne serait pas une paix de vengeance,mais une paix très acceptable, une véritable paix de
reconciliation. »
Au sujet de l’Alsace/Lorraine « Hitler m’a dit que la question méritait un examen auquel il n’avait pas eu le temps de se livrer. Ce n’était ni le temps, ni le lieu d’en traiter. Il devait fournir des précisions à ce sujet la voie diplomatique dès son retour de Berlin. »
Ces propositions ne furent jamais faites
16H30-réception pour les paysans de la Sarthe et des jeunes parisiens de l’association l’entr’aide d’hiver