Le maréchal a 87 ans et 331 jours
Faits importants du jour
Pucheu éxécuté à Alger
Le colonel Passy dira suite à ce procès :
« Je compris comme par une gifle étourdissante que ce Monde meilleur auquel nous avions rêvé était mort avant d’éclore »
à Alger Pucheu fusillé après rejet de sa grâce par le Gal De Gaulle (il commanda le peloton d’exécution, ce qui fut refusé à Laval en 45)
Les ministres à Vichy se savent condamnés, malgré tout ils continuent leur mission, certains fidèles au Maréchal, à Laval, d’autres à l’occupant (Déat-de Brinon) d’autres enfin au Maréchal et à l’occupant ( Henriot-Darnand)
Le colonel PASSY (Dewavrin) chef et fondateur des services secrets de la
France Libre dès juin 40, assista au procès Pucheu à Alger .I l dira en 1949 : « J’en suis sorti écoeuré, et pour la première fois, plein d’une folle anxiété.Je sentis que les espoirs que la plupart d’entre nous avaient conçus au sein des Forces Françaises Libres seraient brutalement déçus, je compris comme par une gifle étourdissante que ce Monde meilleur auquel nous avions rêvé était Mort avant d’éclore »
Dominique Venner dans son histoire de la Collaboration chez Pygmalion en 2000, conclu : En raison de la personnalité de son auteur c’est peut-être ce qui a été écrit de plus définitif sur l’effrayant gâchis franco-français
Le Sunday Times : « Si les communistes font fusiller tous ceux qui
ont participé à la politique de Vichy, ce sera un massacre sur une grande échelle »( ref/page 1855 tome III éphémérides de Pierre Limagne)
Message verbal secret de Roosevelt au Mal, véhiculé par le colonel de Gorostarzu via Lisbonne.
Avise le Mal qu’il ne reconnaît pas De Gaulle et son Comité comme gouvernement légal de la France .De Gaulle aspire au pouvoir personnel , je n’ai aucune confiance en lui. Il souhaite que le Mal se retire des affaires dès l’annonce du débarquement allié, lui conseillant de se retirer dans un château de La Loire comme le roi des belges à Laeken. Précise enfin qu’il le considère comme seul dépositaire du pouvoir légitime français
Mise au point au château de Lonzat en forêt de Marcénat, de la réponse à Roosevelt, avec l’amiral Auphan et le Dr Ménétrel Regrette de ne pouvoir suivre les conseils de Roosevelt. Considérant comme un abandon coupable de laisser le pouvoir à des hommes dangereux comme Darnand, Doriot, ou Déat, et de laisser s’installer en France, un régime à la Polonaise !
rapport de Walter Stucki à son ministre à Berne : Le Maréchal espère qu’il ne vivra pas longtemps, le fardeau lui est devenu insupportable, il dit que chaque visite du plénipotentiaire d’Hitler, Renthe-Fink , lui coûte une année de vie