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19 décembre 1940 – Jour n° 0163

Le maréchal a 84 ans et 238  jours.

 

Faits importants du jour

 nb /affiche du PC à Paris :

 -ni Pétain, ni de Gaulle : THOREZ !

 -En 44 ce sera différent !

 

11H00-conseil  cabinet -Darlan-Huntziger- Baudouin- Textes nommant le Comité Directeur restreint présidé par Darlan avec Flandin, Huntziger

Le Mal ému du comportement de Laval à Paris. Il confie j’ai eu le tort, de ne pas lui avoir donné des avertissements,  ce qui aurait évité son étonnement de vendredi

12H00 – note de concessions aux allemands en réponse à ultimatum Abetz malgré avis de grande fermeté de Flandin-Le Mal se refuse à courir ce risque , prêt  à tout accepter hormis une collaboration militaire

-refus d’accepter le retour de Laval

-acceptation de discuter les autres exigences de l’ambassadeur du Reich  reconnaissant ainsi  ipso facto que celui-ci est fondé à s’ imiscer  dans nos affaires intérieures. Ce principe acquis continuera jusqu’à la fin. (toujours cette notion du droit progressif allemand)

Il accorde l’élimination d’Alibert, et le rem- placement de Vallat à la tête de la Légion, remplacé par le Gal Laure, Peyrouton ,Belin ?

le Gal de la Laurencie, n’ont rien à voir avec le renvoi Laval

Conclut en demandant son accord à Abetz pour publier les mesures envisagées dans la presse de la zone occupée (on peut au passage apprécier de l’autonomie de Vichy !)

nb/l’exclusion de Flandin  en échec, devra se retirer, sans compter qu’Abetz le déteste.

Abetz -parce qu’il a pris la succession de  Laval aux affaires étrangères et qu’en plus par écoute  téléphonique, il a appris que Flandin le désignait «  comme petit jeune homme de la rue de Lille » (siège ambassade allemande à Paris)

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