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17 mai 1944 – Jour n° 1405

Le maréchal a 88 ans et 23 jours

 

Faits importants du jour
Mort de Félix Eboué au Caire. C’était le
premier gouverneur d’une colonie
ralliée au gal de Gaulle dès juillet 40

 

10H30- le Mal reçoit DEAT 45 minutes
(2 mois avant il refusait de signer son
entrée au gouvernement).IL entortille le
nouveau ministre qui se voit en successeur d
de Pierre Laval
Le Mal:Vous parlez trop de socialisme,
C’est social qu’il faut dire
Je ne sais si vous êtes humain, il faut être
humain !
Curieux propos du Maréchal à Déat :
Je vous aiderai tant que je pourrai,
dîtes-moi seulement ce dont vous avez
besoin. D’ailleurs nous nous reverrons, j’ai
encore des choses à vous dire. Ne pas parler
de notre accord dans les journaux. Déat
n’en croit pas ses oreilles.
Nb/retenir ces propos incohérents du Mal,
habillés comme souvent chez les vieillards
de pointe de lucidité avec des chutes
brutales dans l’irréel
Il raccompagna son hôte à sa voiture,
ferma lui-même la portière et le salua avec les
marques du plus vif contentement ! (voir de
Raymond Tournoux « Le Royaume d’Otto
Flammarion 82 chapitre II 2ème partie)
Déat annonça à son retour : le Maréchal est
aussi audacieux que moi et ses
idées rejoignent nos convictions révolution-
naires !
16H00-reçoit le Mal Von Rundstedt quand
il parlait d’Hitler, disait toujours : « Der
oesterreicher Gefreite » : Le caporal autri-
chien .Mais ce mépris n’allait pas jusqu’à
l’opposition ouverte, il le considérait
successeur des monarques prussiens, et à
ce titre on lui devait fidélité. Il ne fit pas
partie du complot du 26 juillet,
contrairement à son adjoint Rommel et Von
Stülpnagel
Commandant du front Ouest, son entrevue
avec Pétain était strictement militaire,
accompagné de son fils archiviste à la
bibliothèque de Berlin
Les deux maréchaux étaient à Verdun
.Rencontre marquée de courtoisie et
de respect. Ils ont en commun conscience
que l’effondrement de l’Allemagne
entraînera l’invasion russo-asiatique et la
fin de notre civilisation. Le Mal : Je ne
voudrais pas mourir avant d’avoir vu la
reconciliation de nos deux peuples (c’est
de Gaulle avec Adenauer qui réalisera ce
vœu en 58/59) Rundstedt croit à un
débarquement avant la fin du mois pour
des raisons météo il eut lieu le 06 juin
(ce qui prouve que les allemands n’ont pas
été pris au dépourvu par le débarquement,
mais par le lieu. ils le situaient au nord de
la Seine et non au Sud.
Il invite Pétain à une visite d’un secteur
côtier et il se fera un plaisir de l’accom
pagner, son fils sorti une carte de la zone
d’Abbeville avec un programme de
déjeuner à l’Etat Major de la Xème Armée
puis thé l’après midi.Ce qui laisse entendre
que Von Rundstedt s’attendait au débarque
ment dans cette zone.

Je préfère renvoyer cette visite après la
bataille rétorqua le Mal Pétain !
Von Rundstedt déçu, ne dit rien, plia ses
cartes et prie congé.

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