Le Maréchal a 84 ans et 205 jours.
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Faits importants du jour
Accord du gouvernement allemand pour les premières mesures en faveur des prisonniers.
-libération des pères de 4 enfants ou des frères aînés de 4 enfants soutien de famille
-Libération des prisonniers internés en Suisse
-rapatriement des prisonniers grands
blessés ou gravement malades
-création à Berlin d’une annexe du service français des prisonniers
-autorisation aux prisonniers d’envoyer 2 lettres et 2 cartes postales chaque mois
-trois trains chargés de cadeaux autorisés pour noël 1940
Cet accord entraîne la libération de 50 000 prisonniers et de 60 000 Alsaciens et Lorrains considérés comme Allemands !
Le nombre de prisonniers se trouve ramené à : 1 490 000 à fin 40
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11H00-Peyrouton et Baudouin au sujet du manque d’information et d’explication aux Français.
Ils signalent une sourde hostilité des deux zones contre les Allemands.
Le mot collaboration est ressenti comme équivoque.
16H00-Freeman Matthews chargé d’affaires US à Vichy, qui en fera un compte rendu le 16 novembre à Roosevelt
Pétain « -les Etats Unis critiquent et interprètent mal la politique de collaboration. Il s’agit d’une collaboration économique et non militaire. Les Allemands sont capables de tout ! Quant aux Anglais ils ont très mal agi avec la France, ils donnent leur appui au traite De Gaulle, ont attaqué lâchement Mers-El-Kébir. Je ne peux que souhaiter qu’une victoire anglo-américaine. Les Allemands sont de plus en plus exigeants, ils en arriveront peut-être à me mettre en prison. Mais l’armistice était la seule solution, et, en le faisant j’ai sauvé ce que j’ai pu de la France, et éviter l’occupation du Pays tout entier, nous savons ce que signifie leur Occupation ! » Conclusion de cet entretien : Toute aide militaire à l’Allemagne est exclue, la Flotte en sera jamais engagée contre l’Angleterre (sauf en cas d’attaque de sa part), les bases coloniales ne seront pas davantage utilisées par les Allemands ou les Italiens.
17H30-conseil des ministres consacré principalement aux questions soulevées par le Général Weygand qui fait preuve d’une grande activité en AFN.
Laval absent, s’est entretenu avec Suner, Ministre des affaires étrangères d’Espagne à Paris, qui s’est entretenu récemment à plusieurs reprises avec l’ambassadeur de Grande Bretagne à Madrid et qui part pour Berlin rencontrer Hitler.