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14 août 1944 – jour n° 1496

Le Maréchal a 88 ans et 112 jours.

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LA permanente INDECISION du Maréchal !

Aucune décision n’est prise, toutes les éventualités sont agitées, retenues, puis rejetées .Le Mal est incapable d’arrêter une ligne de conduite Paris ? Refuge  près des FFI ? à  Boussac avec la Garde ?

Se tenir coi à Vichy  avec les Allemands?

C’est cette solution qui prévaudra

Le peuple souhaite un accord Pétain/de Gaulle

C’EST IMPOSSIBLE

Il ne peut y avoir deux légitimités,  qui s’accusent  l’une et l’autre d’illégitimité

 

09H00-amiral  Fernet, mise en ordre du dossier Constitution  à adresser à Jeanneney et Herriot

11H00-Le Maréchal signale à Ingrand  commissaire de la République nommé par de Gaulle pour la région Auvergne, qu’il pourrait gagner le maquis, c’est le capitaine Paul Oliol des services secrets du Mal qui sert d’intermédiaire.

Ingrand télégraphie à De Gaulle : « En se plaçant sous la protection des FFI, Le Maréchal propose de faire une déclaration conseillant aux Français de suivre le Général de Gaulle »

Aucune réaction d’Alger

(ref/page 701 des Mémoires de guerre du Gal de De Gaulle tome II chez Plon)

Alain Peyrefitte  fidèle du général  écrira dans le « Mal Français « chez Plon « Combien d’entre nous n’avaient-ils pas cru jusqu’au bout, comme pour dissiper l’angoisse d’une cassure nationale, que PETAIN et DE

GAULLE –on disait le Maréchal  parrain  du fils de Gaulle prénommé Philippe –étaient de mèche ? »

Le célèbre colonel américain Sölborg chef de l’OSS confia à Raymond Tournoux :   « Vichy…Londres…Pétain…de Gaulle : ni les américains, ni les anglais, ni même les français ne comprennent cette grande tragédie nationale et ce grand drame humain »

(Ref Pétain et la France  ed. Plon 1980)

 

17H00-  Projet de fuite

le Général Barré commandant de la Garde et de ses 2000 hommes est chargé de préparer un dispositif de repli vers Boussac dans la Creuse. Les Américains sont à Blois.

Il charge le cdt  Chazal -Martin et le capitaine Oliol des contacts avec les services du maréchal

Le Mal désire à ce moment là se soustraire des allemands qui sont décidés de l’emmener dans leur repli et

rencontrer le gal Eisenhower  il lui proposerait :

1-formation d’un nouveau gouvernement avec des personnalités convenant aux alliés

2-dénonciation de l’armistice

3-mise à disposition des forces militaires et de police lui obéissant encore

4-mobilisation générale

5-remise de ses pouvoirs reçus le 10 juillet 40 à l’assemblée nationale

Le Maréchal concluait : il faut faire vite, éviter qu’une fuite n’éveille l’attention des Renthe-Fink donc des Allemands

 

17H45-coup fil Laval, les communications Paris/Vichy avaient été coupées toute la journée, toujours aucune  décision du Maréchal pour Paris

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