Le maréchal a 86 ans et 199 jours.
Faits importants du jour
Débarquement allié en AFN
06H00-les allemands proposent leur concours aérien réponse:vous pouvez attaquer ces navires en partant de vos bases en Italie, ce qui rend impossible
leur action, puisque on ne les autorise pas à utiliser les aérodromes d’AFN hors de la zone des débarquements.
07H00-réponse à Roosevelt-« Nous sommes attaqués, nous nous défendrons » Message rédigé par Ménétrel et Jardin
09H00-Krug Von Nidda exige de Laval la rupture immédiate des relations diplomatiques avec les Etats Unis
Laval demande en compensation aux allemands le même engagement que Roosevelt sur l’Empire.
09h30-message à Darlan : Vous savez
que vous avez toute ma confiance, pour agir au mieux
Demande à Weygand de le rejoindre à Vichy
11H40-Darlan à Pétain- Alger sera vraisemblablement prise ce soir. Si Juin ne peut plus commander, je forme 2 commandements Tunisie/Constantine Gal Barré, Oranie/Maroc Gal Noguès.
constat/le Gal Juin ne contrôle rien, Darlan constate la désorganisation de son état-major,c’est sur lui que tout repose
14H00-les allemands constatent. mécontents que l’affaire présente des analogies avec la Syrie
14H50-Krug Von Nidda apporte un message d’Hitler ,offrant à la France une alliance totale (Durch Dick und Dünn=pour le meilleur et pour le pire)
Refus Pétain/Laval.
17H00-Krug Von Nidda prévient Laval
qu’Hitler l’attend à Munich le lendemain à 23H00 avec Otto Abetz
17H40- Darlan signe la reddition d’Alger pas d’ Oran,et Casablanca
Pétain Laval et Darlan essaient de finasser, avec les uns et les autres, quitte à tout perdre.
18H00-en conseil des ministres- Constat de la rupture relations diplomatiques par les Etats Unis, en portant la guerre sur un territoire français ils ont par là-même rompu celles-ci.
à 00H00-l’OKW constate que le gouvernement français ne paraît pas désireux de s’opposer à l’attaque américaine .OKW attend dans une heure accord pour baser ses avions à Constantine et Tunisie, sinon nous prendrons les mesures nécessaires.
OOH15- Laval accepte le diktat, et prévient l’amiral Estéva à Tunis.